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Le jeu des 7 erreurs dans une maison neuve !

La visite continue avec NOA, notre architecte d’intérieur.

Lors de la première visite, on s’était dit en écoutant ses conseils qu’il suffisait d’y penser (10 conseils et astuces pour aménager l’intérieur de votre habitation).
Au cours de cette deuxième visite, on s’est exclamé :  « Ah, si on y avait pensé avant ! »

La maison est de construction récente mais elle est déjà à rénover ! Cherchez l’erreur. Pardon, cherchez les erreurs.

Avant d’entrer dans la maison, on traverse le jardin. Sur la porte d’entrée, il est écrit :

« Prière de retirer vos chaussures et de les laisser sur le palier »

Erreur n°1 : la moquette

On comprend immédiatement la première erreur : la moquette !

La moquette est à proscrire dans la pièce principale notamment si elle donne accès à une terrasse ou un jardin, ou encore si vous avez des animaux. Elle serait à proscrire tout simplement dans le séjour si vous ne voulez pas demander à vos invités de se déchausser avant d’entrer.

Erreur n°2 : choisir sur un coup de tête

L’idéal serait de poser du carrelage. La solution est assez simple. Mais faites bien attention, les parties liées à la structure de l’habitation sont difficilement modifiables. C’est le cas du revêtement des sols. Un moquette, heureusement, se retire aisément. Ce n’est pas le cas du carrelage ou du parquet en bois.

Le conseil de notre architecte d’intérieur est de choisir un matériau, des couleurs et une pose dont nous pouvons affirmer avec certitude qu’ils nous plaisent et dont on ne se lassera pas.

Il vaut mieux limiter les choix pris sur un coup de tête et les réserver aux aménagements plus aisément modifiables comme les tapis, les rideaux et les cadres.

Erreur n°3 : un choix inadapté

C’est par exemple ce qui saute aux yeux quand on entre dans la cuisine avec des carreaux blancs et noirs disposés à damier. Mais il y a plus grave. On s’aperçoit que certaines tâches sont tenaces et surtout que le sol est glissant.

Il faudra donc remplacer ce revêtement inapproprié et dangereux. Il sera plus facile de ne pas répéter la même erreur. Car c’est certain on y aura déjà pensé avant !

Erreur n°4 : des pièces d’eau éparpillées

Après avoir examiné rapidement le plan de la maison, l’architecte d’intérieur a tout de suite mis le doigt sur deux erreurs structurelles, invisibles aux yeux d’un non-spécialiste. Les deux ont aussi un caractère écologique.

Les quatre pièces d’eau (une cuisine, une salle de bains, deux salles d’eau) sont dispersées dans la maison et il y a un seul ballon d’eau chaude.

Chacune de ses pièces est reliée aux autres pour acheminer l’eau (froide et chaude) et pour évacuer les eaux usées. Le résultat est le suivant :

On augmente la quantité de tubes et tuyaux. Souvent invisibles (ils passent par le vide-sanitaire sous la maison), ils sont parfois cachés par des coffrages malvenus qui peuvent gêner l’aménagement de votre intérieur. Invisibles peut-être mais sûrement pas silencieux et inodores. Une personne dans la chambre entendra des bruits dans la tuyauterie provoqués par celle qui fait la vaisselle de l’autre côté de la maison. Plus grave, en cas de fuite ou de problème d’évacuation, la zone d’intervention est plus ample et les travaux plus ennuyeux.

Erreur n°5 : un seul ballon d’eau chaude

Le conseil de notre architecte d’intérieur, quand on a la chance de pouvoir construire sa maison, est de regrouper les pièces d’eau autour une colonne centrale. Cela limitera aussi la circulation de l’eau. Notamment pour l’eau chaude qui arrivera plus vite.

Précisons que ce plan doit être parfaitement étudié par un architecte d’intérieur. Une salle de bains par exemple ne doit jamais communiquer avec la cuisine, c’est évident. Le principe est donc intéressant mais difficile à appliquer sans l’aide d’un professionnel.

Un deuxième ballon d’eau chaude peut aussi s’avérer être une bonne solution, notamment en cas d’éloignement. Il est aussi plus facile de chauffer un ballon de 150 litres plutôt qu’un ballon de 300 litres. Diviser pour mieux régner, en l’occurrence, diviser pour mieux vivre !

Erreur n°6 : ne pas penser écologique

Le choix des sanitaires mérite aussi qu’on s’y attarde. Voici une nouveauté qui pourrait vous faire économiser de l’eau et donc faire du bien à la fois à notre planète et à notre portefeuille. Un système ingénieux (W+W de Roca) qui permet de récupérer l’eau que l’on utilise pour nous laver les mains pour remplir le réservoir de la chasse-d’eau.

Trois autres conseils au niveau écologique :

  • utilisez une peinture à l’eau sans solvant, non toxique.
  • choisissez des appareils électroménagers de classe A++. Par exemple, préférez les tables à induction aux réchauds à gaz. La cuisine devrait être l’endroit le moins pollué d’une habitation. C’est tout le contraire. Le gaz n’est pas une matière sans résidus polluants volatils, au contraire, et la planche à découper est 200 fois plus sale que la lunette de la cuvette des w.-c !
  • renseignez-vous quand vous achetez votre cuisine sur l’utilisation des colles, notamment de folmadéhyde, une substance nocive à éviter.

Pensez-y, on y reviendra certainement plus en détails. L’idée est de ne plus se dire : « Ah, si on y avait pensé avant ! »

Erreur n°7 : ne pas avoir consulté un architecte d’intérieur

NOA, notre architecte d’intérieur a décidé de laisser plusieurs cartes de visite dans l’entrée de cette maison en vente. Il se dit que son acheteur devra forcément faire appel aux services d’un professionnel de l’aménagement. Je crois qu’il n’a pas tort.

à suivre…

Denis Gentile - Concepteur Rédacteur Web &  Community Manager

 

La délégation d’assurance :
Ah, si on y avait pensé avant !

C’est l’erreur n°8 !

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Crédits photographiques
© Xuejun li – Fotolia.com (une)
© arrakasta – Fotolia.com
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