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Des travaux à faire dans sa maison. Comment bien choisir ses artisans ?

Comme souvent, avant d’écrire un texte, j’ouvre mon dictionnaire. Parfois, cela change complètement l’angle de mon article. C’est ce qui s’est passé aujourd’hui.

Savez-vous ce qu’est un bricoleur ? Mon grand Robert de la langue française me répond en troisième définition : « Personne qui aime bricoler, se livre à des travaux d’intérieur. » Il faudrait donc aussi définir le verbe bricoler. « Installer, aménager quelque chose en amateur, pendant ses heures de loisirs et avec ingéniosité. »

J’ai invité un bricoleur pour parler de ce sujet et pour répondre à la question suivante :

Comment bien choisir son artisan ?

bricoleur-cabane-fille

Ce bricoleur est un professionnel aguerri et plein de bonnes idées. Si vous êtes un habitué de ce blog et des réseaux, vous le connaissez bien. Il s’agit de Nicolas Ladonski. Il nous a présenté son métier dans cet article « Les coutiers en travaux et en assurances, les co-pilotes de vos projets immobiliers », il a remporté le BlogStorming 3 en tant que meilleur commentateur mais aussi le concours des slogans sur les réseaux sociaux !

Le bricoleur et l’amour du métier

C’est sûr, Nicolas a un bon CV. Mais moi, pour cet article, je tiens à dialoguer avec un bricoleur. Alors, je dois vérifier : Nicolas, es-tu un bricoleur ?

« Si on considère que le bricoleur sait poser du lambris, faire de la peinture, installer une douche, monter des meubles, faire des étagères, rénover une piscine et surtout – surtout ! -  construire une cabane pour ma fille, alors oui, je suis bricoleur ! »

Tu ne pouvais pas mieux répondre. Puisque tu viens d’illustrer de la meilleure des façons la définition du Grand Robert. Car lorsque tu dis « construire une cabane pour ma fille», tu donnes la preuve que tu aimes passer du temps pour construire quelque chose.

Et tu ajoutes :

« Mais à un petit niveau ! »

Et c’est là toute la différence avec un artisan. Un artisan opère à un haut niveau et il ne le fait pas seulement sur son temps de loisirs, mais pendant ses heures de travail.

Mais dans l’âme, c’est un bricoleur. Car il doit aimer faire des travaux d’intérieur et d’extérieur (j’élargis la définition du Grand Robert).

Donc quand on choisit un artisan, la première chose à vérifier est son amour du métier. Autrement dit, qu’il soit plombier, électricien, maçon, plaquiste, peintre, cuisiniste ou jardinier, il doit s’exprimer avec passion et nous transmettre son envie de travailler pour nous et chez nous.

Le discours de l’artisan

Si son discours est émaillé de négations (non, pas, ni, impossible) et de signes d’opposition (mais, en revanche, cependant), méfiez-vous !

Autre remarque, le passionné ne critique pas (la critique est souvent le discours du faible). S’il s’évertue à remettre en question en les nommant tous les professionnels de la région, là aussi méfiez-vous ! Préférez une personne qui constatera la cause du problème sans se perdre dans des ragots inutiles.

Enfin, avant de laisser la parole à Nicolas, méfiez-vous de ceux qui répondent à vos questions par d’autres questions ! Une question demande une réponse. Celui qui a quelque chose à cacher élude vos questions. L’outil rhétorique par excellence est d’utiliser une autre question. En voici un exemple : à la question « Pensez-vous finir les travaux dans les délais ? », s’il répond «Croyez-vous que j’ai intérêt à ne pas respecter les délais ?», méfiez-vous.

Qu’en penses-tu Nicolas ?

nicolas-ladonski

« Bien sûr ces critères restent subjectifs et j’en ajouterai un autre, le plus important pour moi : le feeling. Bien souvent la première impression est la bonne – Et n’oubliez pas qu’avant la relation commerciale, il y a la relation humaine. Fiez-vous à votre ressenti et à vos émotions. »

Il y a des critères moins subjectifs et incontournables.

Le savoir-faire

«Premier élément : Le savoir faire.

L’artisan doit être qualifié pour l’activité qu’il exerce. Très simple à vérifier, il suffit de lui demander ses diplômes ou à défaut un extrait K-Bis (carte d’identité de l’entreprise) qui vous donnera l’année de création et par déduction le nombre d’années d’expérience. Il ne faut pas non plus hésiter à lui demander des références, des chantiers déjà exécutés, que vous pourrez aller visiter. Vous vous rendrez vite compte si le savoir-faire est là… ou pas ! »

travaux

Les assurances

« Les critères administratifs sont également à prendre en compte : Votre artisan est-il bien assuré ? Et si oui, quels types d’assurance a-t-il souscrit (responsabilité civile professionnelle, dommage-ouvrage, décennale…). En cas de litige ou de malfaçon, ces informations sont capitales. Chaque type d’assurance couvre un dommage bien spécifique pour une activité qui doit l’être tout autant – un chauffagiste qui vous présente une attestation d’assurance pour des travaux électriques doit vous alerter, de même qu’une entreprise de maçonnerie sans décennale…

Est-il à jour dans ses déclarations administratives ? RSI/URSSAF et TVA. Si ce n’est pas le cas, en cas de contrôle des services de l’Etat, l’entreprise peut être mise en redressement et donc devoir laisser tomber votre chantier – au moins durant la procédure. »

A noter que si vous avez besoin d’un crédit pour financer vos travaux, vous pouvez souscrire une assurance de prêt, bien pratique en cas de perte d’emploi par exemple.

Solidité financière

« Un critère difficile à déterminer est le critère financier. Mais il est essentiel pour ne pas que votre projet travaux rime avec fiasco…

Comment être certain que l’entreprise sélectionnée ne soit pas en redressement ou en liquidation judiciaire ? Pas très rassurant surtout quand les médias relatent les histoires de propriétaires qui ont versé des sommes d’argent considérables à des entreprises, qui entre-temps, ont mis la clé sous la porte.

Il n’est pas forcément simple de demander ouvertement son bilan comptable à un artisan, mais on peut toujours trouver des renseignements, notamment sur des sites internet spécialisés.

Soyez attentifs également à l’entreprise dans le sens large, préférez une camionnette propre et en bon état à la vieille estafette de 35 ans d’âge cabossée et mal entretenue, ceci doit vous alerter sur la capacité de l’entreprise à investir. (Pas de généralités non plus…)

Enfin, si vous ne souhaitez pas faire toutes ces démarches qui peuvent vous paraître gênantes, longues et ennuyeuses, sachez que votre courtier en travaux les a déjà faites pour vous ! »

Une dernière question Nicolas : qui fait les travaux chez toi ?

« Les artisans que je référence en tant que courtier bien sûr ! »

A bon entendeur…

belle-estafette

 

 

Denis Gentile - Blogueur pro &  Concepteur Rédacteur Web

Crédits photographiques
© Poul Carlsen – Fotolia.com
Nicolas Ladonski
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