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La maison, ça représente quoi pour vous ? Les voyages !

Troisième épisode de notre série d’articles sur la représentation que nous avons de la maison.

La tortue, l’escargot et l’hirondelle ! C’est le sous-titre de cet article. Pour le comprendre, je vous invite à lire les 10 témoignages suivants de Catherine Millet, Muriel Le Naim, Solange Hendi, Frédéric Laumonier, Jacques Tang, Frédéric Hinix, Jean-François Rademakers, Pierrick Le Bourdiec, Sébastien Vidal et Denis Gentile. Plus précisément, les 10 histoires suivantes.

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Le syndrome de la tortue

Première histoire, celle du parisien Pierrick le Bourdiec, expert en communication, rédacteur expérimenté et passionné d’architecture.

« Transbahuté à droite et à gauche depuis que je suis tout petit, dans une multitude de pays et d’endroits différents, j’ai appris à ne pas être matérialiste, à ne m’attacher ni aux choses, ni aux lieux de vie. Pourtant, je suis un grand sentimental ! Ce parcours assez atypique m’a donné la capacité, le pouvoir même, de reproduire partout le « cadre de vie » qui me convient : où que je sois, quel que soit le toit sous lequel je me trouve.

La maison, au sens de « foyer », c’est moi qui la construis avec ma mémoire et mes émotions. C’est comme ça que je réussis à me sentir bien partout. La maison, dans son sens premier, c’est un lieu – et juste un lieu – sans signification particulière : ce que l’on met à l’intérieur des murs, les personnes avec qui on y partage des instants de vie, les souvenirs que l’on y fabrique, voilà ce qui est important. C’est cela qui transforme la maison en foyer.

Au fond, je crois bien que l’idée de « maison » est intimement liée à une sensation primordiale, celle de « se sentir chez soi ». Il me semble que je ne pourrais jamais appeler « maison » un lieu où je ne me sens pas parfaitement à l’aise. Et pour ça, pas besoin d’y être depuis longtemps. Il m’est d’ailleurs arrivé à plusieurs reprises de me sentir « chez moi » dans une chambre d’hôtel.

Je pourrais résumer mes propos ainsi : j’ai le syndrome de la tortue, j’emmène ma maison partout avec moi, sur mon dos ! »

Comme Pierrick, Catherine Millet (Méreau près de Vierzon), écrivain public et spécialiste en communication, affirme qu’elle n’est pas matérialiste dans son rapport avec la maison.

« La maison, c’était dans ma vie d’avant, le foyer d’une famille avec ses bons et mauvais moments, l’endroit où tout le monde aimait se réunir, là où les enfants ont grandi, j’appelle ça un piège à souvenirs…  A présent  ça n’a plus le même sens c’est juste un « lieu de vie » et je n’y accorde plus autant d’attention, moins de frivolités, juste le nécessaire et l’essentiel. Peut-être est-ce dû au fait que j’aime bouger, changer d’horizon et que je ne suis pas matérialiste. »

Le syndrome de l’hirondelle

Jean-François Rademakers (Cannes), chef d’entreprises (notamment à l’origine de l’agence de marketing digital et du réseau social professionnel « DooMiz »), exprime lui aussi son détachement.

« Je ne suis pas attaché à ma maison en temps que bien ou propriété, j’en change d’ailleurs souvent, aimant bouger et changer de région régulièrement. Mais ma maison du moment est pour moi, le toit qui protège ma famille. Un lien de centralisation pour ceux que j’aime, les miens, mes proches et mes amis. C’est un lieu qui se doit toujours accueillant, confortable et convivial. Aussi un havre de paix et de sérénité, à l’inverse du monde extérieur. C’est donc un lieu que j’ai de plus en plus de mal à quitter, et auprès duquel j’ai un éminent besoin de retour quand en déplacement. »

Les voyages conjugués à l’idée du nid, transforment nos héros en hirondelles. Ils ont quitté leur nid et migre en fonction des saisons ou de leurs activités. Les saisons pour un être humain, c’est l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte, la construction d’une famille, le troisième âge.

hirondelles-saisons-maison

Je classe mon témoignage dans cette catégorie. Quand j’étais étudiant, c’était juste le lieu où je pouvais dormir. Le reste du temps, j’étais dehors, à la fac, à la bibliothèque, avec mes amis… L’extérieur était mon lieu de vie et la maison un lieu de passage. Quand je rentrais, je n’avais qu’une hâte, sortir !

Aujourd’hui, c’est l’inverse. La maison est mon lieu de vie avec ma famille et l’extérieur est un lieu de passage. Quand je suis dehors, je n’ai qu’une hâte, revenir chez moi.

C’est désormais le lieu indispensable à mon bien-être et à mon équilibre.

Frédéric Laumonier (Montpellier) illustre parfaitement cette idée grâce à quelques images bien choisies.

« Moi, quand j’étais chez mon père, étudiant et plein d’autres activités extra-scolaires, le sport, les sorties tardives, la maison était pour moi simplement un refuge où dormir.
Je me sentais bien uniquement dans ma chambre aménagée aux couleurs et parfums des îles.
J’ai même reçu une réflexion de mon père un soir « ici ce n’est pas un hôtel…!»

Maintenant, effectivement on voit la maison comme un havre de paix et de douceur où l’on est heureux de rentrer s’installer dans son canapé avec un bon verre et pourquoi pas un bon film. La cuisine devient un endroit appréciable et un lieu de créativité ce qui n’était qu’une pièce de punition, dans mon plus jeune âge, pour la vaisselle…(rires !)

Aujourd’hui, je suis même dans le projet de la réalisation d’une deuxième maison créée dans un style de vie qui m’habite. »

Et question créativité, Frédéric s’y connait ! Il est le directeur fondateur du concept « Expédiez entre vous ». Vous avez un colis à envoyer ? Les voyageurs (justement !) sont vos facteurs !

Muriel Le Nain (Saint-Médard d’Eyrans en Gironde), courtier financier, est une autre hirondelle. 

« La maison pour moi, n’a jamais été un lieu important. Enfant, nous avons souvent déménagé. Finalement, la possibilité d’avoir plusieurs lieux dans sa vie, je trouve ça sympa. Du coup se pose la question locataire ou propriétaire ? Et bien personnellement, je n’aurai aucun souci à être locataire. J’ai toujours adoré chercher une petite maison, avec un bout de jardin. Un endroit sympa où me poser, me reposer. Mais, finalement, de passage sur terre, alors, de passage dans une maison. J’aime cependant qu’une maison ait du charme. Soit rangée. Mais je ne m’attache finalement pas à un bien. La maison, c’est là où on se retrouve en famille. J’y suis beaucoup. Et pourtant, je n’y accorde pas une importance capitale.

La maison, c’est le toit, la protection. Le nid. »

Sébastien Vidal (Antibes), entrepreneur qui a lancé avec immo-neo.com un nouveau service de vente de biens immobiliers entre particuliers, conclut parfaitement le chapitre du clan des hirondelles.

« Pour moi la maison c’est exactement comme quand tu étais jeune, un lieu de passage ne me servant que pour dormir et encore quand j’ai le temps. Mais avec le temps je me rends compte que j’aime petit à petit y passe un peu plus de temps. Il faut bien être accompagné c’est tout ! »

Le syndrome de l’escargot

Jacques Tang (Bordeaux) a plus d’une corde à son arc. Vainqueur du BlogStorming 3, il s’est révélé être un excellent blogueur (voir son blog votre-branding.fr) et un rédacteur hors pair. Mais c’est aussi un talentueux cuistot. Il peut passer 48 heures en cuisine pour préparer un menu de fête. Un adepte du slow food et, vous l’aurez compris, un sacré escargot.

escargot-slow-time

« La maison, un havre de paix. J‘ai déménagé plus de 20 fois sur la région parisienne, au gré de mes envies d’étudiant, ou de mes parents. Ma vie professionnelle a été mouvementée m’amenant à parcourir France et Europe entière, sans compter quelques missions sur d’autres continents. Du coup, m’installer dans une maison a représenté une véritable rupture. Une envie de se poser, de vivre au rythme des saisons, et de partager une philosophie de vie… celle du slow time. Je m’y trouve bien, en attendant peut être d’autres aventures ! »

Frédéric Hinix (Aix-les-Bains) se définit comme un accompagnateur web  2.0 (voir son site Aide à la Conquête Commerciale). Son témoignage résume à la perfection cet article.

« J’ai longuement vécu comme un escargot, avec mon bagage sur le dos comme maison, déménageant régulièrement. J’ai ainsi vécu 6 mois à Montréal, 2 ans à Paris, quelques semaines à Moutier (en Savoie), plusieurs années à Annecy (Haute-Savoie) et j’en passe… L’envie de prendre la route et sans doute, une volonté de ne pas m’enraciner quelque part.

Tout a changé le jour où j’ai rencontré LA personne avec qui j’ai souhaité construire une vie de famille. La maison représente cela, pour moi, maintenant : un nid pour une vie de famille. »

La meilleure conclusion, c’est Solange Hendi (Juriste à Paris) qui nous la livre. Elle fait le lien avec le premier témoignage de Pierrick et nous invite, comme Socrate, à nous connaître nous-mêmes. C’est aussi le but de cette série d’articles sur la maison.

« La « maison », à mes yeux, a évidemment longtemps été ramenée au toit qui m’abritait. Chez mes parents, puis dans mon propre appartement. Sa valeur a évolué. Lieu de ma naissance, lieu de repli, puis lieu qu’il fallait quitter de toute urgence ! Une fois dans mon propre home, lieu de refuge et… de liberté. Puis… aussi synonyme de fausse sécurité, quand on se met à croire qu’il suffit de fermer la porte à clé pour bloquer l’accès aux ennuis.

Il aura fallu que je perde cet home, pour que je réalise enfin, après toutes ces années, que ma maison, elle n’a jamais existé. Que je devais m’efforcer de la construire, non pas dans un lieu, mais EN MOI, que j’étais mes propres murs, mon toit … Et mon sol.

Exercice très difficile.

Mais, à la clé, la perspective de se sentir chez soi, où que je sois. »

Ces histoires racontent le parcours à travers les voyages de 10 d’entre nous. Des déplacements qui rappellent parfois la tortue, l’escargot ou l’hirondelle. Normal quand on sait que ces témoignages ont été livrés à un… pingouin !

à suivre…

Rendez-vous la semaine prochaine, le mardi 26 mars à 15h, pour de nouveaux témoignages.  Le thème : la maison comme nouveau lieu de travail. Avec Alexandra Le Dauphin, Cécile Courtais, Muriel Cossard-Guy, Sophie Trinquand, Christophe Peiffer, Nicolas Ladonski, Daniel Do et Julien Nicolas.

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Et la mascotte d’Assurance de Prêt Online continue de compléter la carte de ses amis.

Denis Gentile - Concepteur Rédacteur Web &  Community Manager

 

Lire ou relire les deux premiers épisodes :

La maison, ça représente quoi pour vous ? Un Refuge ! (1) avec les témoignages de  Valérie Thuillier, Delphine Sauret, Johanna Gobetti, Sandrine Connault, Henri Rimbaud et Papa Blogueur.

La maison, ça représente quoi pour vous ? Un Refuge ! (2) avec les témoignages de Seydou Sogodogo, Sylvain Sengbandith, Laora Moussay, Alexi Tauzin, Catherine Philibert Falk et Nancy Freyermuth.

 

Crédits photographiques

Tortues : © Patrizia Bonatti
Escargot : © julien tromeur - Fotolia.com
Hirondelles : © Sergey Oganesov - Fotolia.com
carte France : © Voxall - Fotolia.com
Le Pingouin : © Stefano Collavini, Yeppoh.eu
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