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Et si on allait tous vivre à New York ?

Dans l’article « Et si on allait vivre sur une île ? », nous avions introduit l’idée du travailleur nomade. C’est un véritable bouleversement. On ne sera plus obligé de vivre près de son lieu de travail, mais on pourra choisir son lieu de vie sans la moins contrainte. Ou presque.

Après l’île paradisiaque de Bali, changeons de continent et d’atmosphère, et atterrissons à l’aéroport John-F.-Kennedy.

new-york-tiffany-audrey-hepburn

7h41, jeudi 22 janvier 2013. Ma journée commence par la lecture de quelques tweets et l’un d’entre eux attire plus particulièrement mon attention :

« Se réveiller avec un reportage sur New York et vouloir y retourner… un nouvel objectif à atteindre pour se motiver à démarrer la journée :) »

Le tweet de Sophie est la version moderne du rêve d’Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany’s (Diamants sur canapé) : sortir le matin pour manger un croissant et boire un café sur la 5e avenue devant la vitrine du célèbre joaillier.

Sophie n’est pas la seule, New York est la ville la plus présente sur les réseaux sociaux. C’est donc un motif valable pour explorer cette piste et se poser la question :

Et si on allait tous vivre à New York ?

Mais qu’y a-t-il de si fascinant dans cette ville ? Quelles sont les différences entre la vie à New York et à Paris (sur la Côte d’Azur ou ailleurs en France) ? Qu’est-ce qui rend cette ville unique au monde ? Nous avons posé ces questions à trois personnes qui aiment tweeter des infos et poster des photos sur Big Apple : Sophie Gironi (1), Nancy Freyermuth (2) et Olivier Chazoule (3).

Une légèreté d’être et de l’être

D’ailleurs, la première raison, on peut la trouver dans l’attitude du personnage interprété par Audrey Hepburn. C’est la façon d’être des new-yorkais : « une légèreté d’être et de l’être » dit joliment Nancy.

«Les new-yorkais sont comme moi ou je suis comme eux « spontanés » (j’ai eu ma première immersion dans cette ville assez jeune), ils prennent et vivent le présent sans calcul.

Ce qui rend cette ville unique à mes yeux c’est son mélange des genres : des quartiers effervescents et d’autres très calmes avec un esprit de village, des gens qui courent partout mais qui s’arrêtent dans Central Park pour nourrir les écureuils, la musique jouée spontanément partout, le calme de la nuit, la discussion facile, l’aide spontanée quand on est perdu.

NEW_YORK_ECUREUIL

Le fait d’être là avec eux et seule en même temps, je me sens toujours touriste là-bas incognito et libre. J’ai mes adresses, mes repères mais j’évolue à mon rythme en accord avec moi-même, avec toujours de jolies rencontres, des moments forts vécus et sans lendemain sans aucune obligation. On ne cherche pas forcément à partager autre chose que ce moment, gravé à jamais dans nos mémoires, ni forcément à se revoir.

L’échange de ‘06’ n’est pas systématique quand on est dans un trip commun, on prend, on rit, on vit et on repart…cela me va très bien, je n’aime pas les fils à la patte !»

De l’importance de l’habitant

Souvent, on choisit un lieu pour ces monuments, les traces de son histoire et le pittoresque de ces rues. Mais parfois, on oublie le plus important, les attitudes et la façon d’être de ses habitants. Sophie va dans ce sens :

« New-York n’est pas foncièrement ‘différente’, c’est juste ‘plus’. Plus grand. Plus vite. Plus haut. Culturellement, les new-yorkais sont vraiment très proches des européens, on devine partout des influences italiennes (4), irlandaises, françaises. C’est un creuset qui mêle toutes les cultures, et il y règne une tolérance et une ouverture aux autres que l’on ne retrouve pas forcément sur le vieux continent où les gens sont plus imbus de leur culture, leur gastronomie, leur patrimoine, leur histoire. »

Et elle ajoute :

« Je crois que ce qui m’a le plus frappé, c’est la gentillesse des new-yorkais, leur sens de l’accueil et du service. »

Cette fois-ci, c’est Nancy qui rejoint Sophie et quand elle parle de différences, elle se place encore une fois sur la personnalité des new-yorkais.

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« La ‘funitude’, la spontanéité et le plaisir d’échanger et de discuter avec des étrangers. Là-bas, il existe une curiosité naturelle de l’autre, un goût d’apprendre pour mieux comprendre et puis on est plus tolérant sur pas mal de points : physique, vestimentaire et comportemental. Il faut savoir que bon nombre de new-yorkais n’habitent pas NYC et n’ont jamais visité la France.

Un exemple : se sauter au cou, faire le pitre est toléré à NYC, on arrive toujours à gagner un sourire ou un rire, les gens se prennent moins au sérieux et sont plus dans l’instant présent.

Il m’est arrivé de discuter « animaux » avec un homme de la ‘city’, assis tous les deux sur un banc et pieds nus, cet homme réajustant ensuite « son uniforme » et repartant à sa vie de chiffres…

Ou de pique-niquer en haut des Twin Towers avec des employées après m’être égarée dans les étages…

Je sais de quoi je parle car pour mon travail je me rends souvent sur Paris et lorsque je suis égarée l’accueil est beaucoup plus rude parfois. »

10 ans de retard en France !

C’est devenu un lieu commun de dire que la France a dix ans de retard sur les Etats-Unis en matière de stratégie web (5).

Relisez les descriptions de Sophie et Nancy. Ce n’est pas étonnant. Ces dix années de retard ne sont pas forcément dues à notre rapport avec la technologie mais à notre rapport avec les autres. Le monde des réseaux sociaux et des blogs est en fait le reflet de la façon d’être des new-yorkais : ouverture, partage, sens de l’accueil, altruisme, curiosité, respect, etc. (6)

NEW_YORK_TAXI

Autrement dit, on a l’impression que le web 2.0 a été calqué sur leur mode de vie. Malheureusement, le mode de vie des français et des européens n’est pas naturellement (spontanément) compatible avec le web 2.0. Il demande de faire un effort. Certains diront contre-nature, d’autres surhumain. Cette adaptation prend plus de temps.

Une personne qui évolue dans les métiers du web se retrouverait donc dans son milieu naturel à New-York. Il y a là un microclimat favorable à son épanouissement. Comme le mimosa sur la Côte d’Azur ou les orangers en Sicile. Alors pourquoi ne pas aller vivre à New-York si vous êtes Community Manager, blogueur ou web designer ?

7 heures d’avion de Paris

Sophie hésite. Pourtant, c’est une blogueuse et une experte en stratégies digitales :

« Non, je suis bien trop attachée à ma Méditerranée et à mes racines. Mais clairement, si je voulais bouger, j’hésiterais entre Londres et New-York. »

Nancy est moins catégorique :

« Si demain j’ai la possibilité d’y avoir un appartement il est évident que j’irais y vivre mais il me faudra prévoir des temps de ressourcement en France car mon pays me manquera énormément. »

Et Olivier a lui déjà franchit l’Atlantique et répond simplement :

« Paris est à moins de 7 heures d’avion ! »

Il est le correspondant à New-York de la société Sunfim qui aide les français à s’installer à l’étranger.

New-York est pour lui la ville idéale pour s’installer et développer une activité. Il en donne trois raisons :

« Ici, le poids de l’administration est inexistant, la vie est trépidante et les décisions sont prises rapidement. »

NEW_YORK_NIGHT

Acheter un appartement à New-York n’est pas un rêve irréalisable et il énumère quelques avantages :

« Le luxe et la qualité des services dans chaque résidence, les facilités de financement, la rentabilité si vous décidez de louer votre appartement et des plus-values exceptionnelles si vous décidez de le revendre. »

Pourriez-vous nous donner un exemple d’un appartement en vente ?

« Appartement luxueux d’une chambre avec vue sur Central Park, portier, conciergerie, salle de gym à disposition, piscine et parking. »

C’est tentant mais quel est le prix de vente ?

« 775.000 dollars, n’oubliez pas que c’est avec vue sur Central Park. Imaginez le même appartement à Paris avec vue sur la Tour Eiffel ! »

C’est vrai. On pourrait aussi dire le même appartement à Cannes avec vue sur la mer ! Mais ça fait quand même 580.000 euros pour un F2 ! Le rêve est encore cher. Je crois que je vais me contenter (et ce n’est pas rien) du DVD en VO de « Breakfast at Tiffany’s ». Les appartements, comme les diamants pour le personnage d’Audrey Hepburn, ne resteront qu’un rêve. A moins que vous ayez une autre offre ?

« Voici quelques photos d’appartements à partir de 450.000 euros et si vous préférez, je peux aussi vous proposer des studios à 400.000 euros. »

F2-appartements-new-york

Cela nous donne une idée du marché immobilier new-yorkais. De toute façon, ne dit-on pas que New York est la ville où nos rêves peuvent se réaliser ?

Alors qui est prêt à franchir l’océan ?

J’imagine déjà ma carte de visite avec l’adresse de mon bureau à New York. C’est sûr, ça sortirait du cadre ! (7)

7h41, jeudi 22 janvier 2015, j’envois ce tweet : « Le soleil se lève sur la Statue de la Liberté ! »

 

à suivre…

Denis Gentile - Concepteur Rédacteur Web &  Community Manager

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(1) Sophie Gironi :  consultante et formatrice en stratégies digitales, enseignante à l’université de Nice et de Monaco, blogueuse, serial-twitteuse, photographe amateur et depuis peu chroniqueuse radio. Elle s’investit aussi beaucoup dans l’organisation d’évènements professionnel pour les acteurs du numérique sur la Côte d’Azur. Son blog : http://www.bleekin.com/

(2) Nancy Freyermuth : spécialiste en Ressources humaines, son entreprise, A.3.CV, propose une aide personnalisée pour l’accompagnement des TPE, la recherche d’emploi, le recrutement, la formation, l’orientation professionnelle et scolaire. Nancy fait notamment preuve d’un dynamisme à toute épreuve sur les réseaux sociaux. Son site http://www.a3cv.fr/

(3) Olivier Chazoule : il gère et développe des résidences étudiantes à New York pour les étudiants américains et étrangers qui viennent dans universités américaines de New York.
Professeur de droit financier et avocat international, investisseur et agent immobilier, correspondant pour la société Sunfim : http://www.sunfim.com

Plus d’infos sur cette société et son gérant Thierry Cortey dans notre article « Et si on allait vivre sur une île ? »

(4) Little Italy, l’un des plus célèbres quartiers de New York, risque de disparaître. C’est le titre que l’on trouvait dernièrement sur la presse italienne et le New York Daily News. En effet, le dernier recensement à révéler qu’il n’y a plus un seul italien né en Italie qui habite le quartier. Il y a aussi de moins en moins de restaurants traditionnels (trattorie) et de pâtisseries siciliennes.

(5) A lire sur ce sujet, un article du Nouvel Economiste.

(6) Ces valeurs correspondent au descriptif du parfait Community Manager tel que nous le décrivions dans cet article : Ce chevalier qui lutte contre le marketing !

(7) Cet article fait partie de la rubrique Sortir du Cadre du blog d’Assurance de Prêt Online. Dans la cas d’un prêt immobilier, le cadre, c’est la banque. Si vous sortez de ce contexte, vous n’êtes plus sur les rails qui conduisent à un prêt classique. Mais c’est une déviation qui emprunte d’autres chemins pour vous permettre de bénéficier de meilleures conditions et d’un tarif plus avantageux. Plus d’infos.

Crédits photographiques :
Les photos sont de Sophie Gironi (voir son album sur New York)
sauf New York by night, les appartements (Olivier Chazoule et Sunfim) et Audrey Hepburn (Wikipedia).
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